Le pays du Soleil levant a accueilli 20 millions de visiteurs étrangers en 2015. De bon augure à quelques années des JO de Tokyo (2020).

 

 

Le Japon séduit de plus en plus. Le pays asiatique a accueilli l'an dernier près de 20 millions de visiteurs étrangers, Chinois en tête, atteignant avec cinq ans d'avance l'objectif qu'il s'était fixé pour 2020, année des jeux Olympiques de Tokyo.
Selon l'Organisation nationale du tourisme japonais (JNTO), qui a publié ces chiffres mardi, 19,74 millions de touristes et voyageurs d'affaires ont foulé le sol nippon en 2015, soit un bond de 47% par rapport au total de 2014, année déjà exceptionnelle avec 13,41 millions de visiteurs au compteur (+30% sur un an).

Ce flux d'étrangers de passage est une bonne nouvelle pour la troisième économie mondiale, même si cette expansion est jugée trop rapide par d'aucuns qui pointent un manque de préparation. Les infrastructures hôtelières manquent, mais pas seulement: la préparation du personnel dans les boutiques et autres lieux de service est jugée encore insuffisante, malgré leur serviabilité et convivialité.

L'allègement des procédures d'octroi de visa pour les ressortissants asiatiques a beaucoup joué, de même que l'affaiblissement de la monnaie nippone, qui rend les séjours dans l'archipel plus abordables.

Les Chinois, devenus omniprésents dans les boutiques des quartiers chics de Tokyo, dominent le classement avec 4,9 millions de visiteurs (+107%), devant les Sud-Coréens (4 millions, +45%), les Taïwanais (3,7 millions, +30%) et les habitants de Hong Kong (1,5 million, +64%).
Les Américains arrivent ensuite (1 million, +16%), tandis que les Européens sont aussi venus plus nombreux, dont les Britanniques (258.500, +17%) ou les Français (214.300, +20%).

C'est la première fois depuis 45 ans que le nombre de visiteurs au Japon dépasse le nombre de voyageurs nippons à l'étranger (16,2 millions), a précisé le JNTO à l'AFP. Outre la dépréciation du yen, qui ne favorise pas les escapades en dehors de l'archipel, les Japonais choisissent moins la France (qui en accueille habituellement plus de 700.000 par an), et évitent en particulier Paris depuis les attentats de janvier puis novembre 2015.

 

Source : Les Echos

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