Full Metal Panic

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Full Metal Panic (rien à voir avec Full Metal Alchemist) est une série tirée de l'oeuvre de Shouti Gatou, cet anime s'articule autour de 3 saisons distinctes et 1 OAV, si bien qu'elle se rapproche plus d'une saga que d'une série normale.

 

 

Synopsis identique aux 3 saisons:
En 2001, l'équilibre des relations entre les nations est devenu très instable à cause de la découverte de la Black Technology (une mystérieuse source d'énergie qui dépasse la puissance nucléaire), l'armement militaire a atteint des sommets inimaginables dans leur puissance destructrice ce qui a engendré la multiplication des guerres civiles, le développement des pouvoir mafieux et surtout l'apparition de réseaux terroristes rivalisant avec les armées des plus grandes nations.

La population n'a pas conscience du danger qui peut les toucher et vit sa vie tranquillement, les autorités quant à elles créent une organisation para-militaire afin d'empêcher le chaos, cette entité indépendante est nommée Mithril et bénéficie de la black technology afin de lutter contre tous ces réseaux mafieux/terroristes.


La saison 1, Full Metal Panic (24 épisodes) est produite en 2002 par les studios Gonzo et réalisée par Koichi Chigira, cette saison développe une ambiance très burlesque sur fond de combats de mechas et de lutte contre le terrorisme ^^.
De prime abord on peut penser que Full Metal Panic est une série de mechas parmi tant d'autres, mais elle s'avère si originale que l'on ne peut pas s'en détacher, en effet, l'ambiance est inédite par la cohérence des divers styles scénaristiques qui s'en dégage, un savoureux mélange d'humour, d'action, de romance et de suspens! De plus, tout y est d'extrêmement bonne qualité, on à plaisir à s'intéresser à ses divers aspects comme la bande son, l'intrigue, les design, l'animation, le caractère des personnages,...

Kanamé Chidori est une belle lycéenne nippone qui vit sa vie d'étudiante rythmée par le sport, une certaine popularité, et un fort caractère. Elle ignore qu'une organisation terroriste est à ses trousses car sans la savoir elle possède en elle depuis sa naissance les secrets de la Black Technology. Mithryl décide de la protéger et lui envoie 3 de ses meilleurs soldats pour empêcher qu'il lui arrive quelque chose, notamment Sousuke Sagara un adolescent qui a passé toute sa jeunesse à faire la guerre et qui infiltre l'école de Chidori, l'idée de mettre un soldat de métier dans un univers scolaire engendrera des situations très cocasses et à mourir de rire, mais très vite la situation se dégradera et Sousuke devra sortir son mécha pour venir en aide à Chidori! L'intrigue évoluera pour devenir de plus en plus dramatique avec une fin très sanglante, cette montée en puissance sera agrémentée d'épisodes totalement délirants, portés par un humour très bien senti, surtout quand Sousuke traite de la même manière un terroriste qui menace Chidori qu'un lycéen qui la drague, c'est à dire à base de gunfight.

On remarquera aussi l'ironie avec laquelle le monde militaire est décrit, en effet, Le commandant du Mithryl (Testarossa) est une ado de 16 ans qui tombe dans les vapes à chaque fois qu'elle fait un effort et qui semble très fragile, certains personnages importants passent leur temps à se pochetroner (Melissa) ou à draguer les filles (Kurtz), sans parler de Sousuke qui passe son temps à feuilleter les magazines militaires, à sortir son flingue ou qui vient en cour avec un fusil d'assaut. Sousuke finira par s'humaniser au contact de Chidori. Il y a aussi le méchant de service, Gaul, ennemi juré de Sousuke qui s'avère très cruel, violent et inhumain; il représente ce que peut devenir Sousuke s'il continue sur la voie de la guerre.

J'ai aussi apprécié le fait que les méchas ne soient ici considérés que comme des instruments de combats et non pas comme des espèces d'engins mystique. On remarquera aussi que chaque combat est unique et plutôt original.

Le caractère de chaque personnage est très bien développé on apprend ainsi par des flash back comment ils en sont arrivés à ce qu'ils sont aujourd'hui, on ressent parfaitement qu'un gros travail a été fait sur leurs personnalités, leurs comportements, leurs sentiments et les relations qui les unis. Relations que l'on soupçonne parfois par de simples regards ou par de simples intentions.

D'un point de vue technique, on appréciera l'excellent travail graphique avec une très belle lumière, de belles couleurs et surtout des images de synthèses reprises à la main. La mise en scène est elle aussi de très bonne qualité, l'animation est très dynamique et somptueuse. La BO est géniale, on se surprend à fredonner l'air du générique longtemps après avoir regardé la série.

Pour conclure, Full Metal Panic est une série durant laquelle on ne s'ennuie jamais, d'ailleurs elle est déjà considérée comme un classique du genre.

Le seul point négatif à mon sens est que la fin de la série manque un peu de grandiose et ne répond pas à toutes les questions posées. Malgré cela, c'est une série indispensable dans votre vidéo-tech d'animation japonaise. Au même titre que les saisons suivantes...

 

La saison 2 de Full Metal Panic est totalement différente de la première et se nomme Full Metal Panic Fumoffu, cette série de 15 épisodes a été réalisée en 2003 par Takemoto Yasuhiro et produite cette fois par les studios Kyoto Animation. La première saison ayant cartonnées au Japon, les studios Kyoto voulaient surprendre son publique en axant sa série sur le comique, et quand je dis comique je parle de gros délires et de belles poilades.

Dès l'épisode 1 le ton est donné, la série se déroulera uniquement dans le lycée où Sousuke protège Chidori, ne vous attendez donc pas à une intrigue très poussée, il n'y en a pas, ni à des effets 3D hallucinants, il n'y en a pas non plus, mais plutôt a une bonne tranche d'humour dont seul les nippons ont le secret, l'humour axés principalement sur les difficultés de Sousuke à vivre normalement dans un lycée.

Autre point important, fini les combats de méchas, tout est basé sur un comique de situation vraiment délectable. La série ne repose que sur les gags qui sont beaucoup plus poussés que dans la saison 1, qui a bien sûre d'autres attraits.
Afin de garder un certain rythme des épisodes ne font que 10 minutes, mais soyez sûre que malgré le fait que la série s'éloigne totalement de l'esprit de la première, elle vaut largement le coup, je n'avais pas rit autant avec un anime depuis « collège fou fou fou » et les péripéties de la bande des joyeux loufoques! D'ailleurs l'adjectif qui définirait le mieux la série Fumoffu est bien loufoque.

Les épisodes peuvent se regarder dans le désordre car il n'y a pas vraiment d'histoire, hormis celle de suivre le quotidien complètement déjanté d'une bande d'ados.

Il est donc impossible pour moi de vous raconter l'histoire de Fumoffu, mais je peux vous donner un exemple bien cocasses d'une scène marrante même si l'humour est difficile à reproduire à l'écrit.

La base de tout, et qu'il faut bien comprendre, est que Sousuke en tant qu'ex militaire et dont la mission est de protéger Chidori est complètement parano et voit du danger dans n'importe qu'elle type de situations qui peuvent pourtant être très banales.

Par exemple, un beau jour, une jeune lycéenne met une lettre d'amour dans son casier (comme cela se fait beaucoup au Japon), voyant que le cheveu qu'il avait placé sur la porte de ce même casier n'y est plus et croyant qu'il est piégé, Sousuke fera tout simplement exploser le gymnase avec du C4 afin d'éviter que quelqu'un ouvre son casier. Lu comme ça c'est pas très drôle mais en vrai c'est très très con.

On apprécie aussi le caractère de Sousuke, qui malgré le fait que les autres lycéens n'arrêtent pas d'essayer de le calmer reste toujours stoïque et continue ses frasques sans comprendre pourquoi il se fait engueuler.

Autre point bien sympathique, ce sont les divers personnages secondaires qui viennent renforcer l'ambiance complètement dingue de l'anime, ils sont en effet tous délirants et se fondent parfaitement au décor planté par Sousuke et Chidori. Ainsi on pourra découvrir dans Fumoffu des persos hallucinant comme le karatéka myope, un prof nommé Hayashimizu qui semble être le seul à comprendre Sousuke, son assistante fille d'un puissant yakusa, la prof principale totalement allumée, l'équipe de rugby très efféminée, et j'en passe et des meilleurs.

Vous vous demandez sûrement ce signifie le Fumoffu du titre! En fait ce titre fait référence à ce que l'on pourrait appeler la mascotte de la série, il s'agit d'une espèce de gros nounours avec un petit chapeau, du nom de Bonta-kun qui en fait est l'égérie d'un parc d'attraction, mais qu'est-ce qu'il fait là me direz vous! En fait Sousuke utilise le costume de Bonta lorsqu'il veut se camoufler... et l'effet comique est encore plus fort quand Sousuke se bat en Bonta ou quand on s'aperçoit que lorsqu'il est déguisé il ne sait dire que Fumoffu,... d'où le titre!
Vous l'aurez compris cette série est vraiment géniale d'autant plus que le fait que les studios Gonzo laissent tomber pouvait faire peur, mais force est de constater que les studios Kyoto Animation s'en sont admirablement tirés en misant sur loriginalité et l'humour. Si vous êtes des fans de la première heure de Full Metal Panic, ou si vous ne l'êtes pas et que vous voulez vous payer une bonne tranche de rigolade, n'hésitez pas vous sortirez de la diffusion de cet anime forcément de bonne humeur!... Le mieux étant d'enchaîner toutes les saisons de FMPanic.

 

Ce qui m'amène naturellement à la saison 3 nommée Full Metal Panic Second Raid ou Owaru Day By Day de 13 épisodes, réalisée en 2005 par Takemoto Yasuhiro et toujours produite par les studios Kyoto Animation. Cette série fût diffusée au Japon en juillet 2005, j'ai été très agréablement surpris et notamment par la qualité extraordinaire de l'animation et des effets 3D.

Mais le coup de force de Kyoto Animation et Takemoto Yasuhiro est sans nul doute de nous faire découvrir une saison beaucoup plus sombre et violente que les 2 précédentes et ainsi de nous refaire découvrir une nouvelle fois cette incroyable saga. En effet le ton de ce 2nd raid est plus introspectif, l'ambiance très noir et l'action par moment très violente et très crue (j'ai en tête cette scène où l'une des nouvelles ennemies de Sousuke tranche la gorge d'un soldat devant nos yeux et où l'on voit tout très clairement et même le sang giclé de la plaie béante), j'aurais donc tendance à la déconseiller aux plus jeunes!

L'histoire de base est bien imaginée, Sousuke est assigné à une nouvelle mission qui l'amène à combattre un nouveau groupe terroriste nommé Amalgam. Cette nouvelle mission le sépare de Chidori et l'amène à se poser de nombreuses questions sur sa vie et sur la voie du combattant qu'il suit depuis son enfance. Ces questions auront une impacte sur son aptitude au combat et tout naturellement sur le trio amoureux Sousuke/Chidori/Testarossa (la commandante de Mithril), Chidori représentant la vie civile et Testarossa la vie militaire.

A ces nombreuses questions s'ajouteront des intrigues bien ficelées avec encore une fois des ennemis charismatiques comme les jumelles assassines ou le grand frère de Testarossa.
Les méchas sont de retour et les combats s'avèrent bluffant et grandioses.

La Bande son est une nouvelle fois très belle et reflète bien l'ambiance sombre de ce nouvel opus de FMP. L'animation est à couper le souffle, le chara-design très soigné, les décors détaillés et magnifiques. En gros vous l'aurez compris Kyoto Animation a misé sur la qualité plutôt que la quantité.

J'aimerai pouvoir trouver des défaut à cette saison, mais la vérité c'est que je l'adore, je l'ai trouvée vraiment géniale, très excitante, et fascinante.

Donc encore une fois et pour conclure, allez y, vous serez enthousiasmé dès les premières scènes.

 

L'OAV Full Metal Panic! TSR Zenyasai -Light novel no yoa est un making off du Second Raid qui devrait intéresser les plus gros fan de FMP.

Il est très rare dans le monde de la japanime de découvrir des sagas aussi bien réussies que la Saga Full Metal Panic, les 3 saisons sont géniales, chacune dans son style et sont tout à fait complémentaires, empressez vous de découvrir cet univers fascinant, portée par des prouesses techniques et artistiques.